Sur la côte de Cornouailles, un port battu des vents. Une falaise couronnée d’ajoncs où tous les chemins mènent à une belle inconnue qui curieusement reconnaît John Maine. Un baiser rapide sous la pluie de novembre. Une lueur de vie, de beauté et d’amour qui scintille un instant. Un rendez-vous pris pour le lendemain. Et les choses tournent mal. Elle a dit : “Vous ne savez pas tout. Nous avons si peu de temps.” Elle ne savait pas qu’elle allait mourir, au moins dans cet univers-là. Elle parlait donc de Maine. Va-t-il mourir, ou tuer un homme, ou êtes pris pour l’assassin ? La reverra-t-il ? II faut qu’il sache. Puisque les univers sont décalés, il partira pour son propre avenir ou son propre passé ? à quelques variantes près. Mais à trop chercher le temps perdu, on fait de bizarres découvertes : vous êtes un salaud, on vous le dit, et tout à coup vous comprenez ce que ça signifie; un incident de la vie quotidienne se trouve être le point suprême de tous les temps, celui où les univers convergent et se croisent. La rencontre des corps, la séparation, l’oubli, est-ce là tout le sens de l’histoire ?