Dans son quartier tout le monde le connaît, de l’épicier Burhan à Mme Zelda. A tel point qu’on le sollicite pour tout et n’importe quoi. Des histoires de canari, par exemple. Mais la vocation c’est la vocation, et il en faut plus pour décourager Bloche. D’autant qu’il vient de s’acheter un portable et qu’il y croit vraiment. D’autant aussi qu’une banale histoire de canari peut mener à une autre histoire, plus tragique et dangereuse celle-là. Une histoire d’héritage qui tourne au vinaigre. Miss Maréchal, une riche artiste américaine aux origines françaises, est de passage à Paris. Elle en profite pour s’inquiéter de son fils, un jeune homme qui ne l’a jamais vue et qui est élevé par une tutrice depuis sa naissance. C’est elle qui paie grassement Bloche pour le retrouver. Celui-ci a en effet disparu, alors qu’il est sans même le savoir l’unique héritier d’une fortune immense. Le temps d’une escale à Paris (elle est hôtesse de l’air), Babette, la jolie compagne de Jérôme, l’aidera à débroussailler une enquête qui finira quand même assez dangereusement pour notre héros sympathique. Il a même acheté un téléphone portable pour pouvoir répondre à tout moment à ses futurs clients. Mais les premiers messages qu’il reçoit sont très mystérieux : un interlocuteur qui désire demeurer anonyme ne cesse de lui fournir des indices sur l’enquête en cours et va même jusqu’à le payer ? très grassement ? pour voir élucider certaines énigmes. Qui est ce généreux mécène ? Un ami de la justice ? Un richissime excentrique ? Et quels rapports entretient-il avec l’ancienne gloire de Las Vegas, miss Mimi Maréchal, qui revient après de nombreuses années sur la scène parisienne ? Avec son chapeau et son imper, Jérôme K. Jérôme Bloche a tout du