L’Angleterre moderne s’éveille au 16ème siècle. Mais comment ? Certainement pas sans de la sueur, des larmes et du sang. Le mythe Tudor d’une période spéciale, bénie des dieux, n’est qu’une légende. En fait, à côté d’éclatantes réussites, les taches d’ombre, ne manquent pas, y compris pendant le règne d’Elisabeth Ière qu’on ne saurait assimiler à un âge d’or même si le théâtre foisonne de chefs-d’oeuvre. J’ai voulu présenter dans un style simple, avec le plus de clarté possible, un ensemble de personnalités fascinantes (Henri VIII, Elisabeth) et de phénomènes complexes mais explicables : évolution démographique, inflation et problèmes économiques, transformations sociales, Réforme religieuse, renforcement conjoint de l’autorité monarchique et des pouvoirs du parlement, essor de l’Etat-nation, aventures maritimes et bouillonnement culturel (bien au-delà de Shakespeare). Sans oublier les mentalités, moins soumises au clergé, sensibles à l’individualisme naissant mais stimulées par un très fort sentiment national.

Très bon état