“Tu es fier de ce que tu as fait ? L’heure des comptes a sonné”.
Anonyme, la lettre reçue par le commandant Grimm est une accusation et une menace. L’accusation, Grimm ne la comprend pas. Qu’a-t-il donc fait ? Et quand ? La menace, en revanche, est explicite. Sa vie est en danger. On n’écrit pas ce genre de lettre avant de foutre un poing dans la gueule de quelqu’un, mais avant de le tuer.
Enquêtant sur le redoutable Drajic, Serbe proxénète, et son associé Teh, dit ” le Chinois “, Grimm découvre l’ombre terrifiante et insaisissable qui se profile derrière eux et le menace. Celle-ci l’entraîne vers un passé lointain, jusqu’en Alsace, pour une plongée dans l’enfer d’une enfance que Grimm avait cru pouvoir oublier. Oui, il est de fait responsable de l’acte que son mystérieux accusateur lui reproche.
Dès lors, l’inévitable face-à-face devient le combat ultime d’Hubert Grimm. Celui de sa propre existence. Car la haine qui sépare ces deux êtres est si puissante, si implacable, qu’elle ne peut se résoudre que dans la mort de l’un ou de l’autre.

Très bon état